Thèmes variés
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Thèmes variés
Les infirmières
Laissez-moi vous parler d'un métier
Qui, pour les hommes, fait souvent rêver
Celui d'une dame en blanc, l'infirmière
Bon je sais c'est un fantasme assez ordinaire
Combien se sont déjà posé la question
Si la légende de la tenue n'était pas bidon
Parce que lorsqu'on évoque ce métier
C'est cette pensée qui arrive en premier
Ensuite on pense souvent à la piqûre
Le moment que les patients redoutent
Le malade est souvent empreint de doutes
Mais l'infirmière à ce moment là n'en a cure
Heureusement d'ailleurs car si elle devait
Prendre en considération toutes les nausées
A la vue de leur grande aiguille dorée
Elle passerait leurs temps à les consoler
Or l'infirmière n'a vraiment pas le temps
De s'amuser à attendre le bon vouloir
De ses malades qui restent de grands enfants
Et qui ont peur une fois dans le noir
En plus des piqûres, elle est obligée
De nettoyer les blessures et toutes autres plaies
Et puis il faut qu'elle change les pansements
Tout en donnant bonne impression au patient
L'infirmière ne se démord jamais
De son sourire légendaire et de son air gai
Elle pratique toute la méthode douce
Celle qu'elle pratique avec l'index et le pouce
Elles ont appris l'art et la manière
De soigner, chaque patient, enfant ou pépère
De savoir écouter toutes les galères
Devant ses déboires elles savent se taire
Mais elles savent aussi réconforter
Elles ont les mots tout à fait appropriés
C'est justement la meilleurs manière de guérir
Celle qui passe toujours par le rire
Bien entendu elles ne sont pas toutes comme cela
Et c'est une chose que l'on regrette croyez moi
Il est tellement plus agréable d'être suivi
Par une infirmière qui vous sourit
Elles font un métier pas très aisé
Qui attire de moins en moins les bonnes volontés
Elles ne comptent plus les heures faites
A l'hôpital c'est pas toujours la fête
Mais elles ont en elles la vocation
Celle de faire oublier aux malades où ils sont
Et rendre leur séjour plus beau
En les soignant de leurs bobos et maux
Pour cela et pour les non dits
Je leur tire ce soir mon chapeau
Et qu'elles voyent en ces quelques mots
Ma manière de leur dire un grand merci...
Laissez-moi vous parler d'un métier
Qui, pour les hommes, fait souvent rêver
Celui d'une dame en blanc, l'infirmière
Bon je sais c'est un fantasme assez ordinaire
Combien se sont déjà posé la question
Si la légende de la tenue n'était pas bidon
Parce que lorsqu'on évoque ce métier
C'est cette pensée qui arrive en premier
Ensuite on pense souvent à la piqûre
Le moment que les patients redoutent
Le malade est souvent empreint de doutes
Mais l'infirmière à ce moment là n'en a cure
Heureusement d'ailleurs car si elle devait
Prendre en considération toutes les nausées
A la vue de leur grande aiguille dorée
Elle passerait leurs temps à les consoler
Or l'infirmière n'a vraiment pas le temps
De s'amuser à attendre le bon vouloir
De ses malades qui restent de grands enfants
Et qui ont peur une fois dans le noir
En plus des piqûres, elle est obligée
De nettoyer les blessures et toutes autres plaies
Et puis il faut qu'elle change les pansements
Tout en donnant bonne impression au patient
L'infirmière ne se démord jamais
De son sourire légendaire et de son air gai
Elle pratique toute la méthode douce
Celle qu'elle pratique avec l'index et le pouce
Elles ont appris l'art et la manière
De soigner, chaque patient, enfant ou pépère
De savoir écouter toutes les galères
Devant ses déboires elles savent se taire
Mais elles savent aussi réconforter
Elles ont les mots tout à fait appropriés
C'est justement la meilleurs manière de guérir
Celle qui passe toujours par le rire
Bien entendu elles ne sont pas toutes comme cela
Et c'est une chose que l'on regrette croyez moi
Il est tellement plus agréable d'être suivi
Par une infirmière qui vous sourit
Elles font un métier pas très aisé
Qui attire de moins en moins les bonnes volontés
Elles ne comptent plus les heures faites
A l'hôpital c'est pas toujours la fête
Mais elles ont en elles la vocation
Celle de faire oublier aux malades où ils sont
Et rendre leur séjour plus beau
En les soignant de leurs bobos et maux
Pour cela et pour les non dits
Je leur tire ce soir mon chapeau
Et qu'elles voyent en ces quelques mots
Ma manière de leur dire un grand merci...
Rick- Admin
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Date d'inscription : 05/06/2008
Re: Thèmes variés
Les feuilles
A l'automne, oranges comme un ciel couchant
Qu'en été regardent amoureusement deux amants.
Elles nous annoncent le début de l'hiver
La saison au blanc manteau qui repose la terre.
Petit à petit, elles lâchent les branches et s'envolent
Comme le petit oisillon quittant son nid pour prendre son envol
Un coup de vent, une bourrasque et les voilà reparties
Au gré du souffle éolien sans aucun but précis
Elles volent libres comme l'air qui les a vu naître
Cet air qu'elles sentaient sur leurs tiges et puis disparaître
Une simple caresse divine qui les laissaient déçues
Se demandant à quel instant, elles tomberaient de leurs feuillus
Et puis, cet homme, un peu hagard assis sur son banc
Regarde leur ballet qu'elles ont rêvés inlassablement.
Et puis l'une d'entre elles se décident alors
A atterir sur les genoux du patient comme un trésor
Elle ne veut pas disparaître à tout jamais
Elle veut faire partie de cette collection collée dans un cahier
Elle deviendra alors l'une des pièces maîtresses
De ce précieux herbier qu'il ouvrira avec tendresse.
Et là, au milieu de toutes ses amies
Elle offrira aux yeux des enfants intéressés et éblouis
Une belle histoire qu'elle contera jour après jour
Une belle histoire de feuille qui voulait vivre pour toujours.
A l'automne, oranges comme un ciel couchant
Qu'en été regardent amoureusement deux amants.
Elles nous annoncent le début de l'hiver
La saison au blanc manteau qui repose la terre.
Petit à petit, elles lâchent les branches et s'envolent
Comme le petit oisillon quittant son nid pour prendre son envol
Un coup de vent, une bourrasque et les voilà reparties
Au gré du souffle éolien sans aucun but précis
Elles volent libres comme l'air qui les a vu naître
Cet air qu'elles sentaient sur leurs tiges et puis disparaître
Une simple caresse divine qui les laissaient déçues
Se demandant à quel instant, elles tomberaient de leurs feuillus
Et puis, cet homme, un peu hagard assis sur son banc
Regarde leur ballet qu'elles ont rêvés inlassablement.
Et puis l'une d'entre elles se décident alors
A atterir sur les genoux du patient comme un trésor
Elle ne veut pas disparaître à tout jamais
Elle veut faire partie de cette collection collée dans un cahier
Elle deviendra alors l'une des pièces maîtresses
De ce précieux herbier qu'il ouvrira avec tendresse.
Et là, au milieu de toutes ses amies
Elle offrira aux yeux des enfants intéressés et éblouis
Une belle histoire qu'elle contera jour après jour
Une belle histoire de feuille qui voulait vivre pour toujours.
Rick- Admin
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Date d'inscription : 05/06/2008
Re: Thèmes variés
Septembre
Septembre le joli mois de l'automne
Tes jolies feuilles se parent d'orange et de jaune
Et donnent à tes arbres une couleur splendide
Qui appaisent le coeur de l'homme candide
Septembre petit à petit tu prépares la nature
Pour que tous ses merveilleux habitants
Ne trouvent pas la vie trop dure
Et trouvent de quoi se sustenter facilement
Septembre tu représentes souvent la rentrée
Ton arrivée signifie que les vacances sont terminées
Et que va devoir au boulot retourner
De manière plus ou moins gaie
Mais pour moi tu as une signification particulière
Je me souviens de cette rencontre faite hier
C'est durant ton si joli mois
Que j'ai vu son si joli minois
Tout de suite je fus subjugué
Par sa prestance et son charme inné
Septembre tu te pares de jolies couleurs
Et moi sous tes arbres je te confie mon coeur
Septembre le joli mois de l'automne
Tes jolies feuilles se parent d'orange et de jaune
Et donnent à tes arbres une couleur splendide
Qui appaisent le coeur de l'homme candide
Septembre petit à petit tu prépares la nature
Pour que tous ses merveilleux habitants
Ne trouvent pas la vie trop dure
Et trouvent de quoi se sustenter facilement
Septembre tu représentes souvent la rentrée
Ton arrivée signifie que les vacances sont terminées
Et que va devoir au boulot retourner
De manière plus ou moins gaie
Mais pour moi tu as une signification particulière
Je me souviens de cette rencontre faite hier
C'est durant ton si joli mois
Que j'ai vu son si joli minois
Tout de suite je fus subjugué
Par sa prestance et son charme inné
Septembre tu te pares de jolies couleurs
Et moi sous tes arbres je te confie mon coeur
Rick- Admin
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Re: Thèmes variés
Despérado
Amadeus
Ode à toi mon ami, mon poteau, Despérado
Maintenant que tu as rejoint ton âne, là haut
Te voilà le plus heureux des hommes
Depuis que tu es parti pour le grand somme
Tu avais toujours le mot pour rire
Tu savais nous faire oublier nos moments de soupirs
Tu n'étais pas avare en railleries
Tu étais pour moi, un modèle, un frère, un ami
Toi le séducteur impertinent de Montbrisson
Pour les femmes, tu étais un drôle de polisson
Tu ne voulais pas seulement une femme
Tu les voulais toutes, leurs corps, leurs âmes
En taverne, autour d'une bonne bière
Nous avons souvent parlé de nos amours
Le tien était pour une jolie bergère meunière
Moi pour une tisserande à qui je faisais la cour
Tu venais tout juste de découvrir le bonheur
En la personne de Tiadriel, ton âme soeur
Vous aviez enfin tout pour être heureux
Vous êtiez jeunes, beaux et amoureux
Mais le destin a décidé de s'acharner contre vous
Et de briser de manière cruelle cet amour fou
Tu es désormais parti loin de nous, loin d'elle
Tu t'es envolé, tel un ange, pour rejoindre le ciel
Ici, villageois et amis, moi et ton petit coeur
Nous sommes réunis autour de ton cercueil en pleurs
Pour ce moment pénible, cet ultime adieu
Mais dans notre coeur, tu auras une place de choix, mon vieux
Jamais nous n'oublierons qui tu étais
De Montbrisson, tu étais le meilleur boulanger
Sur toi, on a tous pu un jour compter
Alors, mon ami, mon frère, repose en paix
Amadeus
Amadeus, toi qui à mon arrivée m'avait pris sous ton aile :
Toi qui avait fait de moi, un compagnon, un ami fidèle
Tu m'avais choisi comme disciple, comme élève
Notre collaboration fut belle mais trop brève
Tu m'as tout appris quand je suis devenu artisan
Avec moi, tu n'as jamais montré ton mécontentement
Après m'avoir appris patiemment un beau métier
Tu m'as encourager à évoluer, à ne pas m'encroûter
Lorsque tu as quitté de manière officielle la mairie
Tu t'es arrangée pour que ce soit moi qui à ton poste soit pris
A nouveau, tu m'as offert on savoir faire
De toi, je saurais me montrer fier
Dimanche dernier, à notre bal masqué
Tu avais pris du temps malgré ton agenda surchargé
Ton identité cachée : Ange de Montbrisson
Tu as désormais, à mon plus grand regret, cette fonction
Pour toi, tout n'a pas été facile tous les jours
Tes choix et décisions n'ont pas été comprises toujours
Tu étais fatiguée de ces guerres inamicales
Pour des choix futiles, des décisions banales
Tu voulais fuir toute cette haine
Voyager, quitter Montbrisson pour la Guyenne
Tu croyais que tes amis t'avaient tourné le dos
Parce qu'en politique vous aviez connu des maux
Mon amie de la première heure, tu m'avais ouvert ton coeur
Tu m'avais confié tes doutes, tes émotions, tes peurs :
Tu avais su te rendre utile pour Montbrisson, pour le duché
Ta loyauté t'avait conduit jusqu'à la prévôté
Maintenant tu as déployé tes jolies ailes
Pour veiller sur nous depuis un nuage au ciel
Toi qui voyait en moi, ton héritier, ton successeur
Comment sans toi, vais-je réussir à être à la hauteur ?
Je pense aussi à cette fille inconnue et merveilleuse
Qui laisse des amies et une famille malheureuse
Un stupide accident de la circulation
Et le monde entier, la vie devient incompréhension
Je pense à ta famille, à un mois de Noël
Qui va devoir vivre après cette triste nouvelle
Je pense à notre même passion de l'espagnol
A ce même genre d'accident dans lequel moi j'ai eu beaucoup de bol
Je pense à ta famille de Montluçon
Toi qui aimais tellement ma jolie région
Je pense à ta jeunesse injustement finie
Toi, qui contrairement à moi, aimait la vie
Alice, ton souvenir sera à jamais dans mon coeur
Toi qui a bouleversé tant de coeurs
A toute ta famille, tes amis, qui sont bouleversés
Je leur adresse mes plus profonds regrets...
En cette froide matinée d'automne
Le Prince, en compagnie d'une partie de sa cour
Servantes, pages, palefreniers, contesses, duchesses et baronnes
Arriva dans notre jolie duché pour nous présenter son amour
Nos belles montagnes comme décor de voyage de noces
Il avait préféré cet endroit à un vieux château d'Ecosse
Ce serait une occasion pour lui de découvrir
Ceux et celle qui seraient un jour amenés à lui obéir
Il voulait connaître ses détraqueurs et ses partisans
Savoir si ses paysans étaient ou non contents
Visiter nos forêts, nos lacs, nos vergers
Connaître les lieux sur lequel un jour il régnerait
Loin de Reims et de Levan son père
Il allait avoir un accueil chaleureux
De la part des villages auvergnats fiers
De pouvoir les accueillir tous les deux
Pendant toute la durée de leur séjour
Il y aurait des attroupements de jongleurs, de troubadours
Un bal, un chambouletout, une chasse à courre
Une joute aquatique, un défilé de bébés dans leurs atours
Un exercice militaire serait aussi à l'honneur
Afin de montrer que nos soldats sont sans peur
Sans oublier un concours de poésies
Afin de montrer que les muses sont toujours au pays
Plusieurs poètes s'essaieront sur un bout de parchemin
De faire rimer les mots qui se tiendront main dans la main
Tout ceci afin de distraire le couple princier
Et que jamais ils n'oublient l'accueil de notre duché...
Malheureusement leur venue n'arrivait pas à point nommée
Car le B.A. venait de perdre une des leurs
Et la joie avait cédé place à la douleur et aux pleurs
Pour celle qui était l'une des figures emblématiques du duché
Elle, qui avait tant fait pour son village
Aujourd'hui elle était au centre de tous les hommages
Plus rien aujourd'hui ne serait comme hier
Et son nom serait présent dans nos coeurs et nos prières...
A vous Morgennes, prince de France
Vous qui loin de Reims avait passé votre enfance
Vous que les religieux appellent mon frère
Ecoutez ce poète qui vient à vous pour déclamer ses vers
A la mort de Levan votre père
Vous aurez une tâche lourde et héréditaire
Régner sur ce grand et beau royaume
Gouverner aux enfants, aux femmes, aux hommes
Concilier les intérêts de la Bretagne
Et ceux des paysans qui vivent à la campagne
Calmer les ardeurs naissantes des angevins
Trouver une solution pour les limousins
Ne pas oublier de chasser les brigands du Berry
Et récompenser les soldats de la 7ème compagnie
Dialoguer avec les élus du Dauphiné
Sans oublier de déguster les produits du Bourbonnais
Vos journées ne seront pas assez longues pour tout faire
Et parfois vous regretterez le temps des prières
Surtout si vous êtes confronté à une guerre
Dont les objectifs ne seront pas clairs
Mais afin de vous aider dans cette tâche laborieuse
Vous serez épaulé par une épouse soucieuse
Du bien-être de son Roy et de ses sujets
Et nul doute qu'elle éclairera vos idées.
Le poids de la couronne sera parfois dur à porter
Certaines décisions diffiles à annoncer
Certains combats impossibles à remporter
Mais avec la Reyne vous serez bien épaulé
A tout ceci, il vous faudra ajouter
Un rôle plus doux et une couche à honorer
Afin qu'un jour le royaume ait un héritier
Auquel vous devrez apprendre le sens des responsabilités
Avec tout ceci vous n'aurez pas le temps
De vous amuser souvent et comme avant
Alors vos majestés, profitez de votre séjour en Bourbonnais
Et savourez une à une les distractions proposées...
Rick- Admin
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Date d'inscription : 05/06/2008
Re: Thèmes variés
Poème pour Matthis et Eléa
Eléa voici un prénom que j’aime prononcer
Celui qui fut donné à ma nièce adorée
Par son père et sa mère, Kory et Al
Un prénom qui a l’avantage d’être original
Quatre petites lettres assemblées
Un joli prénom qui va m’inspirer
Quelques lignes quelques vers
Pour une petite fille vraiment super
Ma nièce a le chic pour se mettre
Dans des situations étranges
Dont elle ne sent pas le danger peut-être
Car elle a un petit visage d’ange
Elle a déjà tout d’une grande baronne
Et sait déjà donner des ordres aux bonnes
Elle sait les mener à la baguette
Elle ressemble à sa mère forte tête
Elle est capable de couvrir son petit frère
Dans les bêtises qu’ils font à deux
Elle sait déjà ce qu’elle veut
Des câlins de son père et de sa mère
Et même si elle ressemble à une princesse
Dans ses robes que nous lui confectionnons
Elle en a d’ailleurs déjà une belle collection
C’est normal avec un minois plein de tendresse
Son petit frère est tout aussi remarquable
C’est un garçon qui est vraiment aimable
Son but dans la vie devenir chevalier
On va tout faire pour l’y aider
Un jour il est parti chercher Dame Nature
Il espérait qu’elle aurait fière allure
Et lui aiderait à avoir un petit frère
Il a réussi sa première quête, j’en suis fier
Matthis tu es un neveu merveilleux
Qui veut aller au bout de ses rêves
Et qui ne laissera pas aux méchants de trève
Pour un monde qu’il espère plus joyeux
Sûr qu’un jour notre chevalier y arrivera
Pour gagner le cœur de sa princesse Athalia
Et sûr qu’un jour il deviendra l’écuyer
D’un preux et grand chevalier
Sûr qu’un jour on racontera ses exploits
Dans les livres autour d’un feu de joie
Et les petits garçons le prendront comme modèle
Et les filles voudront devenir sa demoiselle
Rick- Admin
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Date d'inscription : 05/06/2008
Re: Thèmes variés
Déclaration d'amour à un tonneau
L'amour
L'automne
Toi, mon joli tonneau de bière
Toi à qui j'adresse aujourd'hui ma prière
Tu es un ami sur lequel je peux compter
Tu es de mes déboires la maîtresse inavouée
Tu es celle qu'on invite quand ça va mal
Tu es aussi de celle les plus invitées au bal
Que ce soit pour un heureux événement
Ou alors pour oublier ses malheurs momentanément
Tu es là toujours à nos côtés
Nous allons toujours bras dessus dessous
Et lorsque je suis légérement éméché
Je te glisse au creux du couvercle des mots doux
Que nous soyons tendre ou délicats
C'est par un trou souvent situé très bas
Que nous attendons avec une patience contenue
Que ton liquide sucré sorte lentement de ton fût
Nous le portons délicatement à nos lèvres
Et laissons la Boulasse entrer dans nos rêves
Nous dansons, nous chantons totalement saoûls
Mon petit tonneau, de toi, nombreux sont fous
Mais moi je sais me montrer raisonnable
Pour ne pas finir par rouler sous la table
Je ne voudrais pas être traité de pochtron
Et finir totalement rond comme un rond
Je crois que le moment que je préfère avec toi
C'est lorsque je t'ai à portée de mes doigts
Et que je peux caresser ton bois cerclé
En souriant à la muse que j'ai épousé
Mon beau tonneau, roi des tavernes montpensieroises
Que j'aime le goût subtile de ta cervoise
Mais entre nous, de mon coeur tu ne seras que le numéro deux
Car à toi, je préfère ma Pelouse aux si beaux yeux.
L'amour
Vous parler d'amour n'est pas chose aisée
Non pas que je ne sois pas amoureux
Car il me suffit de regarder ses yeux
Pour être de suite totalement inspiré.
Mais l'amour n'est pas un sentiment banal
Et je me devais de faire un poème original
Je ne voulais pas le plagier
Et encore moins en prendre un déjà prêt
La facilité aurait été pourtant de choisir
Un poème parmi ceux que j'ai pu lui écrire
Mais le thème est tellement vaste et magnifique
Que je préfère en composer un totalement unique
Comment définir ce sentiment de l'amour ?
Pour certains il ne dure que quelques jours
Pour d'autres, il rime avec toujours
Mais pour moi c'est lui renouveller ma cour
Sachez juste que j'aime me noyer dans ses yeux
Que j'adore y faire naître mille feux
Que j'aime prendre l'air à sa bouche
Que j'adore la manière dont elle me touche
Pouvoir la caresser de mille manière
Et plus encore lorsque s'éteint la lumière
Faire naître en elle de doux murmures
Lorsqu'amoureux on se glisse sous la couverture
Mais aimer n'est pas seulement érotique
C'est aussi et surtout un sentiment poétique
Qui vous conduit au septième ciel
Qui vous rend la journée plus belle
Lorsque vous vous sentez aimé
Vous savez que vous êtes vraiment gâté
Personnellement cet amour me donne l'inspiration
Elle est ma muse, ma douce moitié, ma passion
Sans elle, mes journées seraient des plus ternes
Sans elle, mon coeur serait tout simplement en berne
Avec elle, mon coeur est tous les jours en fête
Avec elle, mes journées sont plus chouettes...
L'automne
Depuis quelques jours, le paysage a changé
Regardez le, il est beaucoup plus coloré
Les nuances de couleurs se mêlent en une mosaïque
pour nous faire un décor des plus poétiques
Petit à petit on voit s'activer Dame Nature
Elle commence à laisser la place à Monsieur Hiver
Et petit à petit elle rentre ses jolies verdures
Pour que s'installe l'homme au coeur de pierre
Le combat entre les deux nous donne une belle peinture
Les feuilles tombent comme d'innocentes victimes
Alors qu'au loin, on entend chanter l'hymne
Des soldats du froid aux microbes impurs
Déjà rhume, grippe et autres toux
Frappe à la porte de chez nous
Les plus faibles et les plus démunis
Vont connaître l'angoisse de la maladie
Mais oublions ce moment peu orgueilleux
Et regardons ce décor des plus merveilleux
Ouvrez à l'automne, vos si jolis yeux
Et laissez vous portez par un tableau somptueux
Regardez cet arbre aux couleurs orangés
Son voisin légérement jauni n'a rien à lui envier
Notre forêt est ce matin des plus colorés
Alors que le feu brûle dans nos cheminées
Regardez nos enfants, heureux, s'amuser
Ils cherchent celui qui aura la plus belle feuille
Ils ne veulent surtout pas se demander
Pourquoi la nature est aujourd'hui en deuil
Avec leurs yeux d'enfants émerveillés
Ils ne voyent que le bon côté
D'une saison aux courbes châtoyantes
Ne trouvez vous pas que l'automne est charmante ?
Rick- Admin
- Nombre de messages : 391
Age : 46
Date d'inscription : 05/06/2008
Re: Thèmes variés
La sagesse
Ode à Levan
La sagesse est un noble sentiment
Que connaisse très peu de gens
Beaucoup s'en croit totalement investis
Alors qu'en fait, ils n'ont rien compris
Dans la nuit noire de la sagesse
La patience en est la seule prêtresse
Et dans un monde sans entraide
La route qui y mène est parfois raide
Personnellement je suis loin d'être sage
Car j'aime toujours autant glisser mes yeux
Dans ce magnifique décolleté, ce joli corsage
Et je sais que je fais parfois des envieux
La sagesse, notion beaucoup trop philosophique
Pour que pour moi, elle devienne emblématique
Mais promis quand il faudra être diplomatique
Je serais aussi sage que charismatique
Ode à Levan
Au royaume de France, homme puissant
Il est connu sous le nom de Levan
Depuis son trône situé en Champagne
Il veille sur les villes et traverses nos campagnes
Il part à la rencontre de ses villageois
Qui l'accueille dans la liesse et la joie
Autour de la cour, de nombreuses fêtes
Pendant que certains font une drôle de tête
Trop de dépenses, trop de festivités
Pour un Roy aux multiples activités
Heureusement que sa brue, la Princesse Armoria
Est là pour le seconder pas à pas
Nous avons eu la chance de le rencontrer
Souvenez-vous, il était dans un habit bleuté
Certains s'en souviendront pour toujours
Même s'il n'est resté ici qu'un seul jour.
Rick- Admin
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Age : 46
Date d'inscription : 05/06/2008
Re: Thèmes variés
Ce poème a été retrouvé par Kory, sur le marché de Noël du château de Clermont.
L'Auvergne
Habitants et amis de Montbrisson
Laissez moi vous conter ma région
Que le destin bien malin
A tracé sur votre chemin
Pour beaucoup d'entre vous
L'Auvergne est un coin perdu, un trou
Pourtant vous êtes loin de vous imaginer
Tous ses trésors cachés
Mais devant vous je vais les dévoiler
Pour que cela vous donne envie de la visiter
Cette région assez rustique
Regorge de coins magnifiques
Elle est composée de quatre départements
Tous très charmants
Le Puy-de-Dôme et l'Allier
Seront les premiers cités
Vient ensuite la Haute-Loire
Et pour finir l'histoire
N'oublions jamais le Cantal
Qui est aussi un vrai régal
Certains connaissent déjà
Les volcans et Vulcania
Mais combien peuvent situer
Issoire, la ville où je suis né
Maintenant laissez moi vous amener
Dans des coins rêvés
Du haut du Puy de Dôme et du Sancy
Vous oublierez tous vos soucis
Et si vous y allez faire une rando
Ce sera pour vous de jolies photos
Pour les passionnés d'histoire
Rendez-vous sur un lieu de gloire
Vercingétorix a vaincu César à Gergovie
Qui se situe assez loin du Puy Mary
Parler de l'Auvergne sans sa gastronomie
Serait un vrai pêcher
Commençons par la lentille du Puy
Arrêtons-nous ensuite chez le fromager
Bleu, St-Nectaire, Cantal
Ces mets me donnent la fringale
Ah ! un petit oubli
Les pastilles de Vichy
L'une des villes les plus fleuries
Où l'on se sent rajeuni
Maintenant tournons la page
Et voyons les autres images
Michelin et son Bibendum
Est très connu des hommes
Et pour les motards compétents
Un petit tour à l'usine Voxan
Il y a aussi le Pal
Parc d'attraction animalier où l'on ne croise aucun chacal
Mais vous ai-je parlé de la capitale
Clermont-Ferrand l'est au niveau régional
Riom, Thiers, Montluçon
Je n'oublierais jamais vos noms
Brioude, Le Puy, Moulins
Vous aussi je vous montre de la main
Ambert, Cournon et Murols
Venez entrer dans notre farandole
C'est ici que s'arrête le livre
D'une région où il fait bon vivre
Et où j'espère un jour vous croiser
Autrement que derrière votre clavier....
Rick- Admin
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Age : 46
Date d'inscription : 05/06/2008
Re: Thèmes variés
Poème en l'honneur de Tia
Poème en l'honneur de Kory
Tiadriel grande maréchale du duché
Ton temps pour lui tu le donnes sans compter
Tu traques les employeurs indélicats
En les convoquant devant la justice du B.A.
Tu rassures les voyageurs imprudents
Et tente d'arrêter les vils brigands
Qui sévissent jour après jour sur nos routes
En semant sur leur passages troubles et doutes
Tu es à mes yeux une femme exceptionnelle
Qui a su donner ses lettres de noblesse à la maréchaussée
Tu es de cet organisme l'une de celle
Sur qui le prevôt peut compter sans hésiter
Tu étais auparavant soeur du St Esprit
Ils t'ont beaucoup regretté le jour où tu es partie
Tu étais une diplomate, une soeur guerrière
Mais tu étais aussi une grande infirmière
Tu as aussi été de Montpensier et Montbrisson
La très efficace conseillère moutons
Tu es une personne totalement polyvalente
Tu es une femme totalement charmante
A mes yeux tu as totalement ta place
Parmi les plus méritants de ce duché
Tu en as le mérite et la classe
C'est pour cela que je désire t'y faire entrer.
Poème en l'honneur de Kory
Kory, grande prêtresse de l'animation
Tu t'es donné pour ton village avec pour seule ambition
Le servir et le rendre parmi les plus attirants
En nous offrant des jeux ô combien délirants
Tu es de Montbrisson l'une des douanièrs
Et de toi le village peut être fière
Tu te donnes tous les jours sans compter
A regarder les sorties et les entrées
Grande Dame de ce duché
Tu es loin de te reposer sur tes lauriers
Au contraire tu fais profiter de tes acquis
Tous les villageois avec diplomatie et philosophie
Membre à part entière de la chancellerie
Tu as été longtemps femme de l'ombre à la mairie
Très présente dans le village et sur la halle
Tu nous fais vibrer par des jeux, des bals
Tu sers ton duché de plusieurs manières
Jusqu'à aller le défendre et faire la guerre
Pour moi tu mérites une reconnaissance
Et à l'ordre du mérite, ta candidature je porte connaissance.
Rick- Admin
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Age : 46
Date d'inscription : 05/06/2008
Re: Thèmes variés
Quel est ce mal-être qui me ronge ?
Est-ce un cauchemar ou un simple songe ?
Pourquoi cette tristesse qui me taraude ?
Pourquoi cette angoisse dans mon cœur rode ?
Je me sens parfois tellement seul et isolé
Mais comment pourrais-je lui avouer ?
Que depuis quelque temps la tristesse fait le guet ?
Comment lui dire que je suis un bateau échoué ?
Sur les plages de la si triste mélancolie
Que je suis quelqu’un qui s’ennuie
Et que j’ai l’impression d’être délaissé.
Comment réussir à lui faire comprendre
Que j’aimerais être le phénix renaissant de ses cendres
Que pour l’instant je suis l’ombre de moi-même
Et que je me sens de plus en plus blême ?
A-t-on besoin de vraies vacances
Quand on se dit qu’il n’y a plus autant de patience ?
Mais a-t-on le droit d’imposer cela
Même lorsque tout ne va pas ?
Comment lui faire ouvrir ses jolis yeux ?
Comment lui dire que j’ai besoin d’elle
Que je m’ennuie loin de ses jolies ailes
Et que j’ai tendance à déprimer un peu
Peut-être est-ce seulement un moment de solitude
Peut-être ai-je besoin de plus de plénitude ?
Peut-être me fais-je trop d’idées
Et que tout ceci n’existe que dans mon cœur désespéré
Mais pourtant, il me semble passer à côté
De jolis moments à ses côtés
Je n’ai pas le droit ni l’envie de la voir quitter
Cette institution pour qui elle m’a préféré
Elle est tellement bonne dans ce qu’elle fait
Mais elle en fait beaucoup trop
Jusqu’à plier son joli dos
Devant le poids de ses responsabilités
S’en rend-t-elle compte de tout cela ?
Ou ne suis-je qu’un goujat ?
Je devrais peut-être lui ouvrir les yeux
Mais j’ai peur de la blesser un peu
Oh bien sûr je connaissais ce soucis
Le jour où je suis devenu son mari
Mais n'ai-je pas espéré au fond de moi
Qu'elle lève le pied quelque fois ?
Je pense que la réponse est oui
Mais je ne lui ai jamais dit
Elle a déjà pour moi quitté ses frères du Saint-Esprit
Et moi je l'ai toujours connu ainsi
Non, je ne peux décemment pas lui parler de ses absences
Et je préfère souffrir en silence
Et qu'Aristote qui veille si bien sur nous
M'aide à ne pas plier le genou
Et à rester aussi solide que le roc
Et à surmonter ma peine et ce choc
Nous devons surmonter cette épreuve en bloc
Et me dire que je suis un homme, pas une loque
Rick- Admin
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Re: Thèmes variés
Ode à ma pelouse
Pour ceux qui ne connaissent pas ma femme
Sachez qu'elle vaut plus que mon âme
Elle est de ma boussole le Nord
De mon bateau échoué, le seul port
Si j'étais un poisson, elle serait mon aquarium
Si j'étais l'Italie, elle serait mon Rome
Si j'étais Paris, elle serait mon quartier latin
Elle est plus douce que la mie de mon pain
Si j'étais un oiseau, elle serait mes ailes
Elle est plus douce que le goût du miel
Elle est mon vent, mon ciel, mon air de fête
Elle fait naître en moi, tornades, tempêtes
Si j'étais un incendie, elle serait le feu qui m'attise
Elle est la Diablesse avec qui je pactise
Je signe en fermant les yeux
Tous les papiers qu'elle veut
Malgré cela en ce moment, elle m'oublie
Elle ne le fait pas volontairement
Je n'ose lui parler de mes soucis
Car j'ai peur de la blesser tout simplement
Elle est la meilleure maréchale du bourbonnais
Un poste qui demande beaucoup de temps
Je la sens surmenée de plus en plus souvent
Mais je pense qu'elle ne me voit pas à ses côtés
Pourtant j'aimerais tant la décharger d'une partie de son travail
Mais j'ai l'impression de chercher une aiguille dans de la paille
J'ai l'impression de m'y prendre tellement mal
Que parfois il arrive qu'elle râle
Malgré cela, je l'aime toujours autant
Et devant ce soucis, je saurais me montrer patient
J'attends qu'elle ouvre juste ses yeux
Pour repartir sur des bases un peu mieux
Pour ceux qui ne connaissent pas ma femme
Sachez qu'elle vaut plus que mon âme
Elle est de ma boussole le Nord
De mon bateau échoué, le seul port
Si j'étais un poisson, elle serait mon aquarium
Si j'étais l'Italie, elle serait mon Rome
Si j'étais Paris, elle serait mon quartier latin
Elle est plus douce que la mie de mon pain
Si j'étais un oiseau, elle serait mes ailes
Elle est plus douce que le goût du miel
Elle est mon vent, mon ciel, mon air de fête
Elle fait naître en moi, tornades, tempêtes
Si j'étais un incendie, elle serait le feu qui m'attise
Elle est la Diablesse avec qui je pactise
Je signe en fermant les yeux
Tous les papiers qu'elle veut
Malgré cela en ce moment, elle m'oublie
Elle ne le fait pas volontairement
Je n'ose lui parler de mes soucis
Car j'ai peur de la blesser tout simplement
Elle est la meilleure maréchale du bourbonnais
Un poste qui demande beaucoup de temps
Je la sens surmenée de plus en plus souvent
Mais je pense qu'elle ne me voit pas à ses côtés
Pourtant j'aimerais tant la décharger d'une partie de son travail
Mais j'ai l'impression de chercher une aiguille dans de la paille
J'ai l'impression de m'y prendre tellement mal
Que parfois il arrive qu'elle râle
Malgré cela, je l'aime toujours autant
Et devant ce soucis, je saurais me montrer patient
J'attends qu'elle ouvre juste ses yeux
Pour repartir sur des bases un peu mieux
Rick- Admin
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Re: Thèmes variés
Rick a écrit:
Les animaux
En ce beau matin d'hiver étincelant
J'ai décidé d'aller en forêt avec les enfants
Je veux leur faire découvrir qui habite à nos côtés
Les joies de la forêt et aussi ses dangers
Très tôt le matin alors que tu dors encore
Je les amène main dans la main au dehors
Puis nous nous dirigeons dans le bois
Aurons-nous la chance d'y trouver le Roy ?
Nous rencontrons d'abord Dame Castor
Et j'explique aux enfants l'utilité d'un barrage
C'est une explication peut-être pas de leur âge
Mais elle leur sera utile quand nous visiterons le port
Tout doucement nous continuons notre promenade
Les enfants sont heureux, aucune jérémiade
Et soudain un cri animal se laisse écouter
Les enfants semblent intéressés mais inquiets
Je leur explique que brame le chevreuil
Et qu'il ne faut pas marcher sur les feuilles
Sinon nous allons l'effrayer
Et ils ne pourront pas voir à quoi ça ressemblait
Et soudain ils aperçoivent un couple d'écureuils
Qui devant nous fait sa toilette matinale
Les petits semblent ne pas en croire leurs oeils
Et aimeraient caressaient ce drôle d'animal
Et puis alors que l'on ne s'y attend pas
Voilà que la moufette surgit de par là
Elle semble malheureusement très peureuse
Et laisse échapper son odeur nauséabondeuse
Dame Grenouille dans la mare saute bruyamment
Pour le plus grand plaisir de nos enfants
Sûrement que l'un d'entre eux voudrait l'imiter
Mais ne t'inquiète pas aucun des quatre n'ira se baigner
Et soudain au détour d'un chêne
Nous voyons Maman biche et son petit faon
Elle lui nettoie doucement le pelage, sans gêne
Avant de s'enfuir devant l'homme blanc
Georges et ses frères et soeurs
Ne comprennent pas de quoi ils ont eu peur
Eux ne voyent pas encore tout le mal
Que nous pouvons faire à notre ami l'animal
Une famille de sangliers traverse alors sous notre nez
Et j'explique aux enfants qu'il faut éviter leur passage
Car ces animaux ne ressemblent pas aux habitués
Mais sont des vrais animaux sauvages
Doucement, on s'avance vers l'orée de la forêt
Avec mon doigt sur la bouche, je leur dis qu'il faut se taire
Devant nous il me semble avant décéler
La présence du cerf sur le point de braire
Ces bois sur la tête du Roy des lieux
Est une manière d'expliquer aux plus grands
Que c'est une couronne qu'il porte en tout lieu
Pour qu'on le reconnaisse comme le plus grand
La promenade est sur le point de se terminer
Et dans mes bras Esteban dort déjà à poings fermés
Les trois autres sembles aussi très fatigués
Mais ils se souviendront de cette promenade improvisée
Déjà dans leurs yeux emmerveillés,
Je m'imagine Georges en train de raconter
A son public d'une voix enjouée
Une histoire avec les animaux de la forêt
Et alors que nous nous apprêtons enfin à rentrer
Pour que les enfants puissent tout te raconter
Nous rencontrons le roi des gibiers emplumés
Le faison qui s'apprête à s'envoler
A genoux pour être à la hauteur des petits
Je leur explique qu'il ne faut pas faire de bruits
Qu'ils vont assister à un magnifique envol
Au moment où le volatile quitte le sol
La cabane se profile à l'horizon
Et déjà les enfants se précipitent vers la maison
Ils ont envie de tout te raconter
Mais pas sûr que tu arrives à tout décrypter
Lorsque les trois plus grands parlent en même temps
C'est pire qu'une basse cour complète
Et il est facile d'en avoir mal à la tête
Mais si on a envie de revivre ces moments
J'espère que ma charmante promenade t'a plus
Bien entendu tu te dis que tu ne l'as pas vécue
Mais promis, nous irons en famille, très bientôt
Et à nouveau nous rendrons visite à tous ces animaux.
Re: Thèmes variés
Poème très noir âmes sensibles s'abstenir
Peut-être t'ai-je paru distant ce soir
J'étais en fait en proie au blues, au désespoir
Une nuit qui avait été sans sommeil reposant
M'a fait paraître peut-être insolant
Ma colère n'était pas contre toi destinée
J'étais simplement très fatigué
Peut-être t'ai-je mal parlé ce soir
J'arrive même plus à m'en apercevoir
J'ai dans ma tête beaucoup trop de maux
Qui caracolent comme des poneys lancés au galop
J'avoue avoir aujourd'hui pensé au pire
Je n'avais qu'une envie c'est d'en finir
Je me suis avancé dangereusement près du quai
En me demandant quel effet ça ferait
Je me suis dit que ça serait trop douloureux
Et j'ai reculé un tout petit peu
J'ai voulu traverser sans regarder
En priant qu'une voiture vienne me faucher
Mais j'ai renoncé au dernier moment
En pensant à la peine de ma maman
Ce soir j'avais juste besoin de parler à une amie
Qu'elle me fasse juste oublier mes ennuis
Mais j'ai été désagréable avec tout le monde
Insupportable et je dirais même immonde
Je ne voudrais pas cependant que tu crois
Que cet état vient du peu que je te vois
Mais puisque tu m'as dit que j'étais ton ami
Ce soir j'avais juste envie que ça soit écrit
Mais puisque tu as accepté mon amitié
Et que j'ai accepté avec le sourire tes absences
Je voulais juste pouvoir te parler de ma souffrance
Par message interposé sans avoir à être jugé
Parfois il est dur de remonter à la surface
Et de ne pas trouver une main pour vous aider
Et de dire demain ça serait oublié
Pourvu que tu saches y faire face
Cela fais déjà quatre mois que ça dure
Je n'arrive pas à m'imaginer dans le futur
Tu vois cela ne vient pas de ton soudain bonheur
Mais parfois tout seul je me fais peur
Je ne veux pas te mettre le moral à zéro
Mais l'amitié c'est avec ses qualités et ses défauts
J'ai souvent réussi à cacher ce mal être
Mais aujourd'hui je n'arrive pas à le faire disparaître
Certes tu n'es pas magicienne ou fée
Et aujourd'hui tu as d'autres chats à fouetter
Mais je voulais que tu saches que ton ami s'enlise
Et qu'aujourd'hui il a failli faire une bêtise
Ecrire ce poème a été un peu compliqué
Mais je crois qu'il fallait que je le fasse
Une manière de remonter à la surface
Afin que le trop plein puisse s'évacuer
Rick- Admin
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Date d'inscription : 05/06/2008
Re: Thèmes variés
Rick a écrit:
Les monstres
J'avais très peur quand j'étais petit
Et parfois je me cachais sous le lit
Je ne voyais alors que passer ses pieds
Je me les ai souvent imaginés
Ils étaient grands, poilus et à moitié tordus
Peut-être sentaient-ils le camembert trop fait
Je vous avouerais que je ne me suis pas approché
J'avais trop peur qu'il ne m'ait vu
Et si on regardait encore beaucoup plus haut
Ce qu'on voyait n'était pas du plus beau
Il avait le sourire très édenté
Les quelques unes restantes étaient totalement gâtées
Sa démarche était mal assurée
Car il avait les deux jambes totalement arquées
Peut-être avait-il trop voyagé sur sa monture
Mais le pauvre devait avoir des courbatures
Une bosse ornée son dos tordu
Il était là, dans cette pièce, totalement abattu
Comme s'il portait sur ses épaules le poids du monde
Tout simplement parce qu'on le trouvait immonde
Je suis donc sorti doucement de ma cachette
En me disant que c'était peut-être une ruse de la bête
Son visage était caché par une imposante fourrure
Et sa peau semblait par endroit très dure
Était-il un homme ? Était-il une bête ?
Il semblait aussi apeuré que moi lorsqu'il me vit
Je me suis approché de lui avec bille en tête
Je voulais faire de lui mon ami
Après tout, je l'avais vu pleuré seul dans son coin
Il essayait de se montrer méchant et féroce
Mais moi j'avais vu beaucoup plus loin
Que le côté difforme de sa bosse
Après tout, un ami se doit-il d'être beau ?
N'est-il pas seulement ici pour soulager vos maux ?
Et vous apporter force et soutien
Quand la vie ne vous apporte plus rien ?
Il était laid et il faisait vraiment peur
Mais j'avais réussi à dépasser ce problème
J'avais obtenu les clés de son coeur
Et un jour je lui écrirais un poème.
Et lorsque j'étais triste et que mon père me battait
De dessous mon lit, je lui disait qu'il pouvait sortir
Il était mon réconfort lorsque je pleurais
Et avec lui je pouvais enfin sourire et rire
Bien sûr, il était pour les autres invisibles
Mais pour moi il était plus important que la Bible
Il était ma parole, ma foi, ma raison
Il était l'ami d'un drôle de petit garçon
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